mardi 14 décembre 2010

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© Taksin Nuoret, 2010

[in English]

Introduction

Depuis décembre 2001, date à laquelle les résultats des premiers tests PISA furent rendus publics, le système éducatif finlandais a focalisé l'attention internationale. Les délégations étrangères viennent en masse en Finlande, dans l'espoir de percer les secrets de ce pays.

L'explication communément acceptée est que le système éducatif finlandais est meilleur. Par exemple, les aspects suivants ont été mis en avant:
  • Les écoles pratiquent couramment le tutorat pour les élèves faibles.
  • Chaque école dispose d'une assistante sociale ("koulukuraattori").
  • En cas de maladie, les professeurs ont souvent un remplaçant.
  • Les professeurs sont rarement en grève.
  • Les méthodes d'enseignement de la langue maternelle sont solides. Les élèves finnois de CP apprennent à lire en commençant par les lettres, puis les syllabes, puis les mots, puis les phrases. Par exemple, tout au long du CP (et de la plus grande partie du CE1), les mots sont souvent imprimés avec les syllabes séparées par des traits d'union [1]. Les méthodes aventureuses (telles que celles qui consistent à partir des mots ou phrases dans leur globalité) ne sont pas utilisées.
  • Les écoles ont davantage d'autonomie que dans beaucoup de pays. Par exemple, les écoles peuvent renvoyer des professeurs si elles ne sont pas satisfaites de leur travail.
(En tant que parent d'enfants scolarisés dans des écoles finlandaises, je peux confirmer la véracité de ces aspects, sans pour autant prendre ici parti quant à leur importance.)

Des explications non liées au système éducatif ont aussi été proposées, y compris celles-ci:
  • La société finlandaise est homogène. Le nombre d'étrangers est moindre que dans la plupart des pays de l'OCDE (2,9% à la fin de 2009 [2]), ce qui facilite le travail des professeurs.
  • L'orthographe du finnois est régulière, facilitant ainsi la tâche des élèves finnois.
  • Les programmes de télévision étrangers sont sous-titrés, au lieu d'être doublés comme dans beaucoup de pays de l'OCDE, facilitant ainsi l'apprentissage des langues étrangères.

Bien que des explications non liées au système éducatif finlandais soient parfois mentionnées, celles inhérentes à ce système sont celles qui sont le plus mises en avant par les médias, aussi bien en Finlande qu'à l'étranger. [3a] and [3b] sont des exemples typiques à cet égard.

Beaucoup en Finlande, y compris moi-même, ont été enclins à accepter l'explication confortable selon laquelle le succès de la Finlande au PISA est dû principalement à son système éducatif.

C'est alors que, fin 2007, les résultats de PISA 2006 furent rendus publics...

Le cas de l'Estonie

En 2006, PISA fut mené pour la troisième fois. En 2000 et 2003, la plupart des participants étaient des pays de l'OCDE, mais en 2006 le groupe des pays appelés "économies partenaires" qui ont participé fut largement étendu, et inclut des pays aussi variés que le Brésil, la Bulgarie, la Croatie, l'Estonie, Israël, la Lettonie, le Qatar, la Roumanie, la Thaïlande et l'Uruguay. Au total, 57 pays participèrent en 2006 [4].

Comme pour les enquêtes de 2000 et 2003, la Finlande obtint à nouveau des résultats impressionnants, loin devant tout le monde - cf. la Table 2 de [4].

Un aspect frappant des résultats de 2006 fut la performance de l'Estonie: 5ème place au niveau mondial (après la Finlande, Hong Kong, le Canada et Taiwan). C'est-à-dire deuxième pays européen après la Finlande - cf. la Table 2 de [4]. Dans la Table 1 de [4], l'Estonie arrive même en deuxième position au niveau mondial (après la Finlande).

Or, l'Estonie est un petit pays (1,34 millions d'habitants), à l'histoire récente mouvementée (elle ne restaura son indépendance qu'en 1991). Son PIB est modeste comparé à celui de beaucoup de pays de l'OCDE.

Le fait qu'un tel pays obtint au PISA de meilleurs résultats que tous les pays européens de l'OCDE (à part la Finlande) n'est-il au moins aussi remarquable que le succès de la Finlande? Y aurait-il un facteur commun derrière le succès de la Finlande et celui de l'Estonie?

Il existe en effet un facteur commun: la langue.

Le finnois et l'estonien ne sont pas des langues indo-européennes, mais finno-ougriennes. Le hongrois appartient également à la famille des langues finno-ougriennes. Le finnois et l'estonien font partie de la branche fennique de la famille finno-ougrienne, alors que le hongrois est le principal représentant de la branche ougrienne.

Le finnois et l'estonien sont si proches qu'il est possible pour les Finnois n'ayant jamais étudié l'estonien de comprendre l'estonien dans une certaine mesure, et vice-versa. En tout cas de nombreux mots isolés peuvent être reconnus, même si la compréhension globale est souvent difficile.

La Finlande et l'Estonie obtiennent-elles toutes les deux des résultats de premier plan au PISA par quelque remarquable coïncidence, ou bien la langue joue-t-elle un rôle-clé?

Le cas des Finlandais suédophones

Il y a en fait une façon de savoir si la langue finnoise joue un rôle-clé dans le succès de la Finlande.

Il y a deux langues officielles en Finlande: le finnois et le suédois [5]. Fin 2009, la minorité suédophone représentait 5,43% de la population finlandaise, la majorité finnophone 90,67% [6].

La population suédophone est concentrée sur les côtes ouest et sud du pays. L'archipel d'Åland, situé entre la Finlande et la Suède, est presque exclusivement suédophone.

Pour des raisons historiques, la proportion des Finlandais suédophones dans les classes supérieures de la société a été importante. Ceci était vrai particulièrement jusqu'au début du 20ème siècle, mais des différences notables subsistent même de nos jours. Par exemple:
  • Début 1997, 9,1% des Finlandais finnophones, mais 14,1% des Finlandais suédophones possédaient des actions [7].
  • Début 1997, parmi ceux qui possédaient des actions, l'investissement moyen était de 69700 FIM [8] parmi les Finlandais finnophones, mais de 221100 FIM parmi les Finlandais suédophones [7].

La population suédophone, en plus d'être en moyenne plus riche que la population finnophone, jouit d'une vie sociale plus développée, a une meilleure estime d'elle-même, est plus tolérante, a une espérance de vie beaucoup plus élevée, etc. [9,10]

En Finlande également, le milieu socio-économique des élèves influence grandement les résultats scolaires (bien que dans une mesure moindre que dans la plupart des pays de l'OCDE). Traduction d'un extrait de [11] (p. 35):

    "Les élèves dont les parents occupaient des professions du plus haut statut ont surclassé ceux de milieux socio-économiques plus modestes. Ceci était particulièrement le cas, par exemple, en Hongrie, en Belgique, en Turquie et en Allemagne. La différence était considérable également en Finlande, bien que clairement inférieure à la moyenne de l'OCDE (Figure 13)."

On est par conséquent en droit d'attendre que les Finlandais suédophones obtiennent des résultats au PISA considérablement supérieurs à ceux des Finlandais finnophones.

Or, il y a bien une différence entre les résultats au PISA des Finlandais suédophones et ceux des Finlandais finnophones, mais opposée à celle attendue. Traduction d'un extrait de [11] (p. 17):

    "Au PISA 2003 les élèves finnophones ont clairement surclassé leurs homologues suédophones dans les compétences en sciences, avec une différence moyenne de 26 points. Cependant, la minorité suédophone a obtenu de très bons résultats, puisque ces résultats sont au même niveau que ceux des Pays-Bas."

(Profitons de cette citation pour remarquer que si la population suédophone se trouvait être nettement majoritaire en Finlande, le système éducatif finlandais ne serait pas le centre de l'attention internationale.)

Même pays, même Ministère de l'Éducation Nationale, milieu socio-économique inférieur en moyenne, et pourtant meilleurs résultats au PISA. La question n'est pas de savoir si la langue finnoise est un facteur-clé dans les résultats de la Finlande au PISA, mais pourquoi.

Remarques annexes sur les élèves suédophones au PISA

20,8% des élèves finlandais ayant participé à PISA 2003 étaient suédophones, c'est-à-dire beaucoup plus que la proportion de la population suédophone (qui était de 5,55% en 2003 [6]). Traduction d'un extrait de [12]:

    "En Finlande, l'échantillon pour le PISA 2003 comprenait 147 écoles finnophones et 50 écoles suédophones. La population était de 6235 élèves, dont 5796 (93%) répondirent aux questions du test. Parmi eux, 4589 étaient finnophones et 1207 suédophones."

Ceci signifie que les résultats au PISA 2003 des élèves finnophones étaient en fait encore plus élevés que ceux dont on rendit compte pour tout le pays (puisque les résultats dont on rendit compte pour tout le pays incluent les résultats de deux communautés linguistiques).

Beaucoup moins d'élèves suédophones prirent part au PISA 2006: seulement 5,7%, ce qui est proche de la proportion de la population suédophone (5,49% en 2006 [6]). Traduction d'un extrait de [13]:

    "En Finlande, l'échantillon pour le PISA 2006 comprenait 144 écoles finnophones et 11 écoles suédophones. La population était de 5265 élèves, dont 4714 (90%) répondirent aux questions du test. Parmi eux, 4413 étaient finnophones et 301 suédophones."

Je n'ai pas trouvé les nombres correspondants pour PISA 2000.

Pourquoi le finnois donne-t-il de meilleurs résultats au PISA?

Ainsi que brièvement mentionné dans l'introduction, l'orthographe du finnois est régulière. En d'autres termes, la correspondance entre lettres et phonèmes est étroite: en général, un phonème correspond à une lettre, et une lettre à un phonème. Ainsi, un Finnois entendant un mot inconnu sait l'orthographier, et un Finnois lisant un mot inconnu sait le prononcer. Il y a cependant quelques exceptions [14].

L'orthographe de l'estonien est à peu près aussi régulière que celle du Finnois.

Dans ces conditions, n'est-il pas clair que l'orthographe est le facteur décisif?

Force est d'admettre que, toutes autres choses étant égales par ailleurs, une orthographe régulière facilite la tâche: les élèves n'ont pas à consacrer beaucoup de temps dans leur cursus pour apprendre à lire et écrire correctement.

Cependant, au PISA l'Espagne et l'Italie sont loin derrière des pays anglophones tels que la Nouvelle-Zélande, l'Australie, le Royaume-Uni et l'Irlande [4]. Et ce malgré le fait que les orthographes espagnole et (particulièrement) italienne sont beaucoup plus régulières que l'orthographe anglaise très compliquée [15,16]. La corrélation entre orthographe régulière et résultats au PISA est donc faible.

Si la régularité de l'orthographe n'explique que peu l'avantage donné par le finnois, quels autres aspects de la langue pourraient être impliqués?

La morphologie du finnois

Comme beaucoup de langues, le finnois peut former de nouveaux mots à partir de racines de deux façons: composition et dérivation. Exemples en anglais:
  • [composition] 'rail' + 'way' = 'railway' (deux lexèmes se combinent pour former un nouveau lexème)
  • [dérivation] 'bitter' + '-ness' = 'bitterness' (un lexème se combine avec un affixe pour former un nouveau lexème)

Un aspect remarquable de la morphologie du finnois est sa morphologie dérivationnelle. La morphologie compositionnelle est également très riche en finnois, mais elle l'est également dans les langues de beaucoup de pays qui prirent part à PISA.

Un exemple de la richesse de la dérivation en finnois:
  • 'kirja' - 'livre'
  • 'kirjailija' - 'écrivain'
  • 'kirjailla' - 'broder'
  • 'kirjailu' - 'broderie'
  • 'kirjaimellinen' - 'littéral'
  • 'kirjaimellisesti' - 'littéralement'
  • 'kirjaimisto' - 'alphabet'
  • 'kirjain' - 'lettre' (de l'alphabet)
  • 'kirjallinen' - 'écrit; littéraire'
  • 'kirjallisuus' - 'littérature'
  • 'kirjaltaja' - 'typographe'
  • 'kirjanen' - 'brochure, livret'
  • 'kirjasin' - 'police de caractères' (en typographie)
  • 'kirjasto' - 'bibliothèque'
  • 'kirjata' - 'noter, prendre note de'
  • 'kirje' - 'lettre' (document)
  • 'kirjeellinen' - 'par lettre' (adj.)
  • 'kirjelmä' - 'lettre, note, message'
  • 'kirjelmöidä' - 'se plaindre (par écrit)'
  • 'kirjoitella' - 'écrire' (de temps en temps)
  • 'kirjoittaa' - 'écrire'
  • 'kirjoittaja' - 'personne qui écrit'
  • 'kirjoittaminen' - 'le fait d'écrire'
  • 'kirjoittautua' - 's'inscrire, s'identifier'
  • 'kirjoittelu' - 'le fait d'écrire' (de temps en temps)
  • 'kirjoitus' - 'écrit' (subs.)
  • 'kirjoituttaa' - 'faire écrire'
  • 'kirjuri' - 'scribe'
(Et en plus, il y a naturellement une myriade de mots obtenus par morphologie compositionnelle à partir d'un des lexèmes ci-dessus.)

Les parties 53, 54, 55, 56, 58, 59, 66, 67, 68 and 69 de [17] donnent des listes impressionnantes de suffixes du finnois.

Ainsi, le nombre de racines nécessaires à l'élaboration d'un vocabulaire comparable est plus faible en finnois que, par exemple, en anglais, espagnol, français ou italien.

Un autre aspect de la morphologie du finnois qu'il convient de remarquer est le fait que les affixes et radicaux étrangers (par exemple, les affixes et radicaux grecs et latins) sont moins souvent utilisés en finnois que dans beaucoup de langues des pays de l'OCDE. Et quand des affixes et radicaux apparaissent en finnois, les mots ainsi obtenus sont souvent utilisés en parallèle avec des mots appartenant à des strates plus anciennes du lexique finnois.

Comparer, par exemple:
  • [finnois] 'kaatumatauti' ('kaatua' = 'tomber', 'tauti' = 'maladie')
et:
  • [français] 'épilepsie'

Un locuteur finnophone entendant 'kaatumatauti' pour la première fois comprend le mot. Un locuteur français entendant le mot 'épilepsie' pour la première fois ne le comprend probablement pas (s'il ou elle ne connaît pas le grec). (Noter que 'epilepsia' est également utilisé en finnois moderne.)

Autre exemple (avec le latin cette fois):
  • [finnois] 'kyynelpussi' ('kyynel' = 'larme', 'pussi' = 'sac')
et:
  • [français] 'sac lacrymal'

L'usage relativement rare des radicaux et affixes d'origine étrangère rend la morphologie du finnois plus transparente que la morphologie de la plupart des langues des pays de l'OCDE.

Les auteurs de [18] concluent ainsi leur résumé (traduction):

    "De toute façon, les résultats suggèrent que les élèves finnois de l'école primaire bénéficient beaucoup de l'utilisation de la morphologie pour déterminer le sens des mots."

Effectivement.

Qu'en est-il des sciences?

La Finlande a obtenu des résultats de premier rang non seulement en 2000 (quand l'accent de l'étude était sur les compétences en lecture), mais aussi en 2003 (accent sur les compétences en mathématiques) et en 2006 (accent sur les compétences en sciences).

Il semble clair que l'avantage donné par la langue finnoise explique non seulement les résultats de la Finlande au PISA 2000, mais aussi ses résultats de 2003 et 2006, étant donné que les tâches mathématiques et scientifiques exigent en premier lieu une bonne compréhension écrite.

Les mêmes remarques faites ci-dessus au sujet de la transparence de la morphologie du finnois s'appliquent naturellement tout aussi bien aux termes mathématiques et scientifiques.

Comparer, par exemple:
  • [finnois] 'viisikulmio' ('viisi' = 'cinq', 'kulma' = 'angle'; 'viisi' et 'kulma' sont des mots finnois)
et:
  • [français] 'pentagone' ('pente' = 'cinq', 'gônia' = 'angle'... en grec)
Une morphologie transparente aide assurément aussi en mathématiques et en sciences.

Malheureusement, je n'ai pu trouver d'échantillons de questions PISA qu'en anglais [19]. Il serait intéressant de comparer la version anglaise avec la traduction finnoise des questions, particulièrement en mathématiques et en sciences.

Conclusion et perspectives

Le succès de la Finlande au PISA résulte probablement de la combinaison complexe de plusieurs facteurs.

Les comparaisons entre les résultats des élèves finnophones et suédophones en Finlande montrent que la langue joue un rôle plus important que ce que la plupart des commentateurs suggèrent. Cette observation est renforcée par les résultats remarquables de l'Estonie au PISA.

J'ai mentionné des explications possibles quant à l'avantage donné par la langue finnoise: transparence orthographique, riche morphologie dérivationnelle, et morphologie transparente.

Je n'ai vu que la transparence orthographique mentionnée par des commentateurs (et en général seulement en tant qu'explication secondaire du succès de la Finlande). J'ai essayé de montrer pourquoi je pense que la richesse de la morphologie dérivationnelle et la transparence de la morphologie jouent un rôle plus important que la transparence orthographique.

Il serait intéressant de voir plus d'études sur l'impact de la morphologie (du finnois) sur l'apprentissage.

Références

[1] Voir, par exemple, le livre Salainen aapinen (WSOY, 2000), utilisé en CP, où l'on peut trouver des dialogues tels que (p. 66):
- Si-nul-la on ki-va ve-li.
- Sen ni-mi on Vil-le.
- Voi-ko Vil-len ot-taa sy-liin?
(etc.)

[2] Statistics Finland, http://www.stat.fi/tup/suoluk/suoluk_vaesto_en.html#foreigners (en anglais)

[2] Statistics Finland, http://www.stat.fi/tup/suoluk/suoluk_vaesto_en.html#foreigners (en anglais)

[3a] Why do Finland's schools get the best results?, http://news.bbc.co.uk/2/hi/programmes/world_news_america/8601207.stm (en anglais)

[3b] Une éducation finlandaise, http://www.youtube.com/watch?v=JBAPf0DFp1s (in French)

[4] The Programme for International Student Assessment (PISA), http://www.pisa.oecd.org/dataoecd/15/13/39725224.pdf (en anglais)

[5] Par ailleurs, le same (parlé en Laponie) est reconnu comme langue régionale. Il y trois variantes de same parlées en Finlande: le same du nord (environ 3000 locuteurs en Finlande), le same Skolt (400 locuteurs en Finlande, très peu de locuteurs en dehors de la Finlande), le same d'Inari (300 locuteurs, tous en Finlande). Davantage de détails sont disponibles sur http://www.ethnologue.com.

[6] Statistics Finland, http://www.stat.fi/tup/suoluk/suoluk_vaesto_en.html#structure (en anglais)

[7] Shareownership in Finland, Matti Ilmanen and Matti Keloharju, http://lta.hse.fi/1999/3/lta_1999_03_a3.pdf (en anglais)

[8] FIM = mark finlandais. La Finlande commença à se servir de l'euro dans la vie courante le 1er janvier 2002. 1 euro = 5,94573 marks finlandais.

[9] Suomenruotsalaisten pidemmän iän salaisuus ei ole raha vaan kirjastokortti, http://ylex.yle.fi/radio/ohjelmat/ylex-tanaan/mielipidevanki/suomenruotsalaisten-pidemman-ian-salaisuus-ei-ole-raha-vaa (en finnois)

[10] Suomenruotsalaiset elävät muita pidempään - miksi?, http://www.finland.se/public/default.aspx?contentid=114462&nodeid=36125&contentlan=1&culture=fi-FI (en finnois)

[11] The Finnish success in PISA - and some reasons behind it - PISA 2003, Institute for Educational Research, University of Jyväskylä, http://ktl.jyu.fi/ktl/julkaisut/luettelo/vuosi_2007/d084, http://ktl.jyu.fi/img/portal/8317/PISA_2003_print.pdf (en anglais)

[12] OECD PISA 2003: Young Finns among the World Top in Learning Outcome, Ministry of Education and Culture, http://www.minedu.fi/OPM/Tiedotteet/2004/12/oecdn_pisa_2003_-tutkimus_suomalaisnuorten_osaaminen_maailman_?lang=&extra_locale=en (en anglais)

[13] PISA 2006, Ministry of Education and Culture, http://www.minedu.fi/OPM/Koulutus/artikkelit/pisa-tutkimus/pisa2006 (en finnois)

[14] Mentionnons celles-ci:
  • Les phénomènes d'assimilation n'apparaissent pas dans l'orthographe. Par exemple, 'olenpa' ('je suis vraiment') se prononce 'olempa'.
  • Il n'y a pas de lettre pour la consonne occlusive nasale vélaire voisée. Par exemple, 'kenkä' ('chaussure') se prononce 'keŋkä' (pas 'kenkä'), et 'kengän' ('chaussure', génitif singulier) se prononce 'keŋŋän' (pas 'kengän').
  • Redoublement final ('loppukahdennus'). Par exemple, 'tervetuloa' ('bienvenue') se prononce 'tervettuloa' en finnois standard.
  • Des exceptions isolées. Par exemple, 'sydämen' ('cœur', génitif singulier) se prononce 'sydämmen'.
[15] The Transparency of Spanish Orthography, Ian Mackenzie, http://www.spellingsociety.org/journals/j15/spanish.php (en anglais)

[16] Italian spelling, and how it treats English loanwords, Christopher Upward and Virginia Pulcini, http://www.spellingsociety.org/journals/j20/italian.php (en anglais)

[17] Suomen kielen rakenne ja kehitys. Lauri Hakulinen, Otava, 1979 (en finnois)

[18] The role of derivational morphology in vocabulary acquisition: Get by with a little help from my morpheme friends, Raymond Bertram, Matti Laine and Minna Maria Virkkala, http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/1467-9450.00201/abstract (en anglais)

[19] Take the Test - Sample Questions from OECD's PISA Assessments, http://www.oecd.org/dataoecd/47/23/41943106.pdf (en anglais)

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